SAINT CLAIR DE LA TOUR : Ville ambassadrice du don d’organes
Notre directeur du Carrefour Market Provencia de Saint-Clair-la-Tour était présent à la Mairie de Saint-Clair-la-Tour pour parler don d’organes !
En Auvergne Rhône-Alpes, le taux de refus du don d’organes dépasse les 38%. Pourquoi ? Jean-Marie Balland, administrateur de l’Adot, la Fédération des Associations pour le Don d’Organes et de Tissus humains, est l’invité de France Bleu Isère.
C’est une première dans le Nord-Isère : la commune de Saint-Clair-de-la-Tour devient ville ambassadrice du don d’organes. Concrètement des panneaux vont être installés aux entrées de la ville pour sensibiliser à ce don, qui sauve et change des vies. Sauf qu’il manque des donneurs : plus de 28 000 personnes sont en attente d’une greffe en France. La raison en partie : le taux de refus du don d’organe, qui atteint 38% en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pourquoi un tel taux de refus, quand la moyenne nationale est à 30% ? Parfois par conviction, souvent par méconnaissance de ce qu’aurait voulu la personne décédée, estime Jean-Marie Balland, administrateur de l’Adot, la Fédération des Associations pour le Don d’Organes et de Tissus humains. « Le dire à ses proches c’est se positionner. C’est dire « papa, maman, je suis pour le don d’organe », ça va soulager la famille d’une prise de décision qu’elle n’aura pas à faire« , explique le responsable associatif.
Un registre national des refus
« Idem si vous êtes contre, dîtes-le et inscrivez-vous sur le registre des refus – on peut s’inscrire à partir de 13 ans – c’est révocable. Mais positionnez-vous, par le Oui ou par le Non, c’est ça qui est très important« , insiste Jean-Marie Balland. Ce registre rassemble aujourd’hui environ 400 000 personnes.
En principe, chaque Français est présumé donneur d’organes ou de tissus après son décès, si la personne n’a pas exprimé de refus. L’équipe médicale demande donc l’avis de la famille pour connaître la volonté du défunt.